Sabzi Sound Clash's Story

Publié le par Sabzi Sound Clash

Sabzi sound clash's story

  

  

L'histoire de Sabzi Sound Clash remonte à la fin de l'année 2002. À cette époque, Thomas S. (alto, sétâr) réunit Tom K. (trombone) et Thomas L. (flûte) pour un simple concert de fin d'année au lycée Augustin Thierry, Blois, France. Ce nouveau trio y jouera le 19 décembre 2002 des reprises de standards de jazz, avec des morceaux de gamins, tels La panthère rose.  Malgré la commercialité de ces morceaux, nous marquions déjà notre originalité en réorchestrant les morceaux pour Trombone, flûte et alto, et en incluant sur certains morceaux un sétâr (luth iranien). Sans non plus être couverts de gloire, nous nous fîmes remarquer de telle manière que nous avions un article qui nous mentionnait avec notre photo sur un journal local.

 

 

 

Fort de ces évènements qui furent pour nous un succès personnel, Thomas S. poussa ses deux amis à participer à des sessions d'enregistrement en Home Studio. Ces sessions ont abouti à des arrangements des morceaux que nous avions déjà joué, une composition et un remix hip-hop, en y incluant des overdubs de percussions, guitare et autres effets sonores, et aussi à l’enregistrement en direct des mêmes morceaux auxquels on a ajouté des faux applaudissements pour faire croire que ce présent enregistrement était celui du concert du 19 décembre 2002. Après nombre de mixages, remixages et aussi overdubs, non avions un CD autoproduit de 17 plages au mois de mai 2003, CD appelé L’éclosion. À l’époque nous n’avions pas de nom de groupe. On trouva un nom vraiment nul « Tritom » pour le mettre sur la pochette du CD que nous imaginions être comme un album.

 

 

 

Revenons légèrement en arrière : ce trio de reprises de jazz n’a pas duré. Dès le début janvier, nous profitâmes de la présence d’une salle de musique au lycée et nous nous initiâmes à la guitare ( Thomas S.i ) et à la batterie (Tom K.), et dans ce nouvel élan, Thomas L. , le flûtiste lâcha l’aventure. Durant ces mois d’initiation autodidacte aux instruments modernes, à l’organisation du groupe rock et à l’improvisation, un camarade de classe non initié à la musique, Loïc P. nous rejoignit et tenta d’apprendre la basse. Durant tout ces mois nous n’arrivâmes pas à enchaîner un seul morceau, car nous apprenions, nous bricolions.

 

 

 

Les vacances d’été arrivèrent et le groupe se sépara pendant plusieurs mois. Cet été 2003 fut cependant mémorable pour Thomas S. qui forgea son style d’enregistrement et de composition, initié par L’éclosion, et renforcé dans son nouveau CD solo autoproduit pendant toutes ces vacances d’été ( Thomas S. avait déjà fait en 2001-2002 un CD autoproduit de musique électronique expérimentale et inaudible). Ce CD s’intitule Psychedelic soundz of madness  et contient quasi exclusivement des compositions de Thomas S. , et a été enregistré avec beaucoup d’overdubs par Thomas S. , très souvent tout seul, et avec quelque guests tels Mehdi S. au sétâr et Sohrab S.à la guitare et au chant et bien sûr à la composition (on lui doit l’écriture de Sabzi Chodam).

 

 

 

À la fin 2003, le groupe tenta de se reformer avec Tom Kristensen, Loïc P. et Thomas S., avec comme projet des reprises du tube de Panjabi MC et la musique de Matrix, mais des problèmes logistiques ont empêché le groupe de se produire au lycée. À la place Thomas S. fait un récital de musique traditionnelle iranienne au sétâr et Tom Kristensen l’accompagne au Zarb (percussion iranienne).

 

 

 

 Le début de l’année 2004  a vu le départ progressif de Loïc P. du groupe et les répétitions se font de plus en plus en duo guitare/batterie ou basse/batterie ou encore Violon/batterie. C’est à partir de cette époque que le groupe arrive à enchaîner correctement des morceaux. Un jour un ami, Jean-Emmanuel R.  vint nous écouter pendant une répétition, il apprécia notre musique et étant initié à la musique car trompettiste et ayant étudié le solfège, se mit au synthétiseur pendant la répétition, et commença à jouer les lignes de basse de nos morceaux. C’est dans cette période c'est-à-dire janvier-février 2004, que nous inventâmes des morceaux comme par exemple Sabzi Girl Dub (que vous pouvez écouter ici). Vers la fin février, Thomas S. jouait au lycée Voodoo Child (Slight Return) de  Jimi Hendrix dans un bœuf public sans son groupe avec d’autres musiciens, morceau accueilli sans applaudissements. Peu après Jean-Emmanuel se met réellement à la basse et continue de jouer avec nous.

 

 

 

Dès le mois de mai le groupe préparait la fête de la musique, c’est justement pour satisfaire la direction des affaires culturelles de Blois que nous avons choisi un nom de groupe pour que l’on puisse figurer sur le programme officiel. Nous avons hésité à nous appeler « Téhéran Slight Return », mais bon, on ne comprenait pas le terme « Slight Return » et le Téhéran aurait paru nationaliste, c’est pourquoi nous avons choisi Sabzi Sound Clash, tout d’abord pour le mot Clash qui veut dire opposition, résonnement, affrontement, Sound pour indiquer que cet affrontement est sonore, et Sabzi étant un mot Iranien qui désigne une herbe de cuisine mais qui peut être plus général pour désigner la verdure, et donc est une métaphore de la nature. Le moi de mai 2004 a vu aussi la création du morceau inspiré d’un chant soufi qu’est le morceau que nous avons appelé pour le référencier sur le site Color overdose mais qui est vraisemblablement anonyme car le nom ne convient pas. Ce morceau fait jusqu'à  présent l’unanimité dans notre entourage, même chez notre confrère Jean Pop II, référence universelle de l’esthétisme, très sélectif dans ces goûts et dont ce morceau pourrait paraître pour lui aussi inintéressant que Mickey 3D, le mouvement Ska Français et  les têtes raides, or ce n’est pas le cas.

 

 

 

 Sabzi Soundclash s’est agrandi pour le 21 juin 2004 de 2 musiciens en plus de la formation initiale (Tom Kristensen : batterie (et trombone), J-E R. : Basse (et trompette), et T. S. : guitare et violon) d’un joueur de sétâr émérite : Mehdi S. et d’un second batteur-percussionniste : Charlie. La prestation n’a pas été à la hauteur de nos attentes car on aurait dû jouer une heure et on a joué 20 minutes ; on aurait du avoir des passages à la trompette, au trombone et au violon que l’on n’a pas pu faire à cause de problèmes techniques, car Sabzi Sound Clash jouait sur une scène associative avec d’autres groupes et que par-dessus tout, les problèmes logistiques ont raccourci la prestation. Cependant le public a apprécié notre musique et aussi le sétâr joué par Mehdi S. , au point d’applaudir au milieu de tous nos morceaux en plus d’applaudir à la fin. (Voir album photo 1 et album photo 2)

 

 

 

L’été 2004 a vu l’enregistrement de quelques un de nos morceaux en home studio dont Sabzi Girl Dub (écouter et télécharger). Faute de temps, presque tous sont inachevés.

 

 

 

À la fin de l’année 2004, le groupe continue les répétitions, mais Jean-Emmanuel les déserte peu à peu faute de temps. Pour le 17 décembre, Sabzi Sound Clash joue en concert (voir article), et Mehdi S. étant parti en Iran et Charlie ayant quitté le groupe, une autre percussionniste le remplace : Juliette R-L et un ami Kévin était invité à jouer de la guitare sèche sur un de nos morceaux et à chanter, et un invité surprise sur un coup de tête vint avec nous pour réciter un texte que Thomas S. avait écrit lui aussi sur un coup de tête. Nous étions 6. Jamais Sabzi Sound Clash n’a été aussi nombreux ! Enfin ce jour là, Sabzi Sound Clash a pu jouer un morceau avec un violon. Le public apprécia sans pour autant être comblé, mais ce concert restera un bon souvenir. C’est pourquoi ce soir là Thomas S. lança le Sabzi Sound Clash official over-blog. C’est à ce jour notre dernier concert et c’était aussi malheureusement la dernière fois que Jean-Emmanuel jouait avec Sabzi Sound Clash car faute de temps pour répéter avec nous il forma son propre groupe.

 

 

 

 Sabzi Sound Clash se retrouve à deux au début de l’année 2005 ( Thomas S. le leader et membre fondateur et son fidèle acolyte Tom Kristensen), ce qui ajouta un esprit un peu punk au groupe à cause de la formation (Guitare/Batterie), avec l’enregistrement totalement improvisé du dernier disque autoproduit (Thremendous Old Timer Sessions). Old Timer fait référence au matériel avec lequel nous avons enregistré c'est-à-dire une batterie en très mauvais état. C’est dans cette période (moi de mars) que nous avons enregistré en direct tout ces morceaux dont les 4 « Win the yes need the no to win again the no » . En mi-juin Sabzi Sound Clash réalise 2 clips de "win the yes ...." regarder et télécharger le n°1 .Sabzi Sound Clash prévoyait de jouer pour la fête de la musique 2005 mais a annulé sa prestation  à cause de problèmes encore cette fois logistiques. Dommage ! La suite reste encore à écrire …………………………..

 

 

 

 

Publié dans Histoire de la musique

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